![]() ![]() C’est surtout un clin d’œil à Azouz Begag, sociologue, qui désigne les habitants des quartiers capables de « dérouiller », d’être « réveillé, dégourdi », de se prendre en main…Īvec une ambition affichée, aider les jeunes, notamment, musulmans des quartiers populaires, à trouver un emploi, les Dérouilleurs démarrent avec succès. Le nom est une référence à ceux qui composent avec les attentes de l’intégration républicaine.Ĭeux « qui ne rouillent pas en bas des cités », selon Zoubeir Ben Terdeyet. ![]() L’expéditeur, Zoubeir Ben Terdeyet, jeune manager en finance, vient de poser les bases des Dérouilleurs, un nouveau réseau professionnel. Zoubeir Ben Terdeyet (Photo/Johann Rousselot).įin 2003, une quarantaine de jeunes cadres déjà en poste reçoivent un mail. Une réalité qui s’explique par la palette de trajectoires dans ces populations émanant de l’immigration. #Ddtank pirata pop plus plus#Reste qu’à y regarder de plus près, les réseaux de la « beurgeoisie », sont traversés par des ambitions et des sensibilités différentes. Une pratique directement inspirée de l’élite française, bien connue pour son entre-soi et sa capacité à en perpétuer les codes. Un rapide coup d’œil sur les réseaux de Français, héritiers de l’immigration, révèle un tropisme pour « réseauter », comme c’est le cas dans les arcanes du pouvoir. Pourtant, il faut bien le reconnaître, il est opérant. Logique alors que la capacité à créer et faire « fructifier » ses réseaux sonnent comme un signe d’intégration républicaine pour certains. Que serait la France sans ses réseaux ? Pas grand-chose. Derrière ses réseaux censés promouvoir cette France plurielle, se cachent des intentions diverses et variées. La beurgeoise existe-t-elle ? Néologisme de la sociologue Catherine Withol de Wenden, cette poignée de happy few version diversité suscite un intérêt constant. ![]()
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